Pensées critiques sur le sport
Éditions l'Harmattan - 2000
110 pages


" Nous avons écrit l'Antioedipe à deux. Comme chacun de nous était plusieurs, ça faisait beaucoup de monde. " Ainsi s'ouvre joliment le livre de Gilles Deleuze et Félix Guattari, " Mille plateaux ".
Si ces " Pensées critiques sur le sport " existent, c'est parce que, comme nous tous, Michel Caillat s'est nourri des travaux et recherches d'un grand nombre d'intellectuels, ces gens dont la vie est consacrée aux activités de l'esprit.
Grâce à eux, nous pouvons être critiques au sens originel et grec du terme Kritikos (= apte à juger), c'est-à-dire capables de porter un jugement raisonné sur un phénomène de masse qui sature l'espace et le temps, et étouffe trop souvent la réflexion.
Grâce à eux, nous avons développé l'indispensable esprit critique qui permet de douter de l'authenticité d'une parole. Or, le sport n'est pas ce qu'il dit être. Depuis ses origines, il est en crise, et il vient d'entrer dans la phase… critique de sa maladie congénitale.
Ce recueil d'aphorismes se veut donc d'une part, un regard lucide et acéré sur le sport, " fait social total " enfermé dans de faux débats ; d'autre part, un hommage à celles et ceux qui, chaque jour, nous aident à mieux réfléchir. À mieux penser.
Au fil de cet ouvrage se fondera la certitude qu'on ne peut pas être un sportif ou un non-sportif innocemment.